Ecriture, suite

Alors voilà, j'écris exceptionnellement un deuxième billet (oui, je suis prolifique, ce soir), parce que ça a bougé aussi du côté de mon futur best-seller-qui-en-sera-un-quand-j'aurai-trouvé-le-temps-de-l'écrire.

J'avais un peu de temps aujourd'hui, pour cause d'erreur de calendrier (je devais exercer mes talents d'esthéticienne sur une amie ce matin, mais il se trouve qu'elle n'était pas là, ce qui était normal en réalité, puisque je me suis trompée de jour en notant la date sur mon agenda : le rendez-vous, le vrai, c'est lundi matin...). J'avais le temps, disais-je, et donc j'ai voulu le prendre pour avancer un peu sur le chapitre 25 de mon "roman".
Seulement voilà, j'ai voulu changer un peu ma méthode de travail, parce que c'est bien beau d'avoir des tas de mots à introduire dans un chapitre, d'avoir un lieu, etc., mais ça ne fait pas du tout avancer l'intrigue...
Je me suis dit qu'une grande partie du travail serait faite quand j'aurai mis sur papier les différents mots pour tous les chapitres.
J'avais donc décidé, ce matin, de travailler sur les chapitres "vierges", mais là, un problème gravissime s'est présenté : impossible de remettre la main sur la liasse des chapitres, dont les 24 premiers déjà ébauchés !

Ô rage ! Ô désespoir !!!!

Bien entendu, j'ai tout perdu. Si. C'est vrai. C'est cruel. C'est impardonnable.
J'ai tout perdu, parce que comme j'ai du mal à écrire directement, j'avais imprimé la trame, et tout fait à l'ancienne, avec un crayon papier et une gomme... Et rien écrit sur ordinateur, faute de temps pour le faire au moment où j'ai écrit tout ça...

Bref, j'en suis donc au point de départ.
Mais figurez-vous que ce n'est pas plus mal.
Si. Aussi étonnant que ça paraisse, c'est même plutôt une bonne chose.
Parce que ce que j'avais écrit était peut-être très intéressant (il aurait fallu un lecteur extérieur pour que je le sache), mais ça n'avait ni queue ni tête. En quelle année sommes-nous ? Quelle date ? Quel jour ? Qui sont les protagonistes ? et toute cette sorte de choses comme dirait l'autre.

Bref, j'ai décidé de recommencer, en partant d'un autre angle. Créer d'abord le contexte. Déterminer l'année, l'état des lieux, en quelque sorte, le contexte réel de mon histoire. Quels sont les éléments que je veux y faire figurer, en dehors des listes de mots des Bi-carrés latins orthogonaux ? Qui sont les personnages ? Comment vivent-ils ? Qu'est-ce qui a amené à cette situation ? Et tout d'abord, quelle situation ?

J'ai maintenant un lieu (Sélestat), un moment, et je vais travailler ce soir sur le contexte et les personnages.

Je vous en reparle bientôt.