Organisation interne et bibliothèque

Les lecteurs connaissent un peu l'auteure, et savent que je suis à la fois documentaliste et esthéticienne, donc, mais surtout, surtout, plutôt passionnée de livres en général.
Donc, je n'ai rien écrit de plus que la dernière fois.
Non, parce que certains le savent peut-être, mais j'étais en plein dans les travaux de notre chambre. Mon mari est un homme extraordinaire, qui n'hésite pas à se mettre en 4 pour faire des rêves un peu dingues de son épouse une réalité.

Le dernier en date, c'était de déménager le bureau de notre chambre, au deuxième étage, donc, au sous-sol, de manière à libérer l'espace du bureau du 2e pour en faire une bibliothèque.
L'autre rêve, qui a pu se réaliser du même coup, était d'aménager un oratoire au même endroit, au coeur de notre foyer, donc.

Et dans le même temps, puisque de mon côté, je n'y entends rien en matière d'étagères, d'équerres et autres, j'ai fait comme en bibliothèque : j'ai réalisé l'inventaire des ouvrages que nous avons à la maison. J'ai du en oublier quelques-uns, je suppose, mais en gros, il y a à la maison plus de 700 ouvrages, dont un peu moins de 200 bds et une bonne centaine de livres pour enfants (qui sont au nombre de 3 à la maison).
Comme il ne faut pas me demander de faire les choses à moitié, j'ai donc fait un inventaire écrit de tout cela, histoire de savoir exactement où on en est.
Une fois que tout ça a été fait, et les étagères de ma future bibliothèque achevées, j'ai rangé les livres dans ladite bibliothèque. Et là, je me suis rendu compte que le principe qui veut que, dans une bibliothèque, si un livre n'est pas à sa place, il est perdu était vrai, j'en suis arrivée à la conclusion que mon projet de classification personnelle, resté en attente, était à faire de manière urgente, sans quoi une belle bibliothèque ne servirait à rien, puisque les livres y seraient perdus.

Je n'ai pas encore tout à fait finalisé cette merveilleuse classification, mais le travail avance.
Reste un problème assez insurmontable pour l'heure : identifier les livres par cote, sans abimer les livres. Or, une cote, en général, est collée sur la tranche du livre à l'aide d'un papier adhésif transparent spécial. Le premier hic, c'est que je n'ai pas le papier en question. Je pourrais en piquer au travail, mais foncièrement, je suis plutôt honnête. Ca aurait été quelques cm2, je l'aurais sans doute fait sans remords, compte-tenu du gaspillage récurrent, mais là, pour 700 livres, ça fait beaucoup de cm2...
Deuxième hic : je répugne à coller sur mes belles bandes dessinées un bout de papier, fût-ce avec du scotch spécial livres...
Pour l'instant, donc, rien n'est encore défini, puisque j'ai ces deux problèmes à résoudre.
Une solution consisterait à identifier l'emplacement plutôt que les livres, en collant les cotes générales sur l'étagère au lieu de le faire sur les livres. Auquel cas, dès qu'on déplace les livres, il faut aussi déplacer les étiquettes..

Je cogite donc encore, et vous tiendrai au courant des évolutions de ce énième chantier en cours.