Petites nouvelles

Allez, un message rapide pour vous dire que j'ai écrit 50 chapitres ! On applaudit parce que c'est un exploit ! Oui, 50. Ce qui fait qu'il m'en reste 14 plus l'épilogue (très important, l'épilogue), donc 15 chapitres quasiment.

J'ai du faire quelques modifications, donc je n'ai plus les derniers chapitres. J'avais fait un pré-scénario par partie, mais comme j'ai enfin trouvé la fin, et que ça ne collait plus avec ce que j'avais prévu au départ, j'ai du remodeler entièrement les deux dernières parties. J'ai donc ce qui faut pour les chapitres 51 à 53, mais rien après, pour l'instant, si ce n'est ce que je sais vouloir écrire dedans (mais ni où, ni comment, ni qui, ni quoi, bref, rien de bien concret pour les 11 derniers chapitres). Le seul que je pourrais écrire sans problème, c'est l'épilogue. Mais comme je ne veux pas à avoir à réécrire au cas où ça ne se finirait pas tout à fait comme je le vois maintenant, je ne l'écris pas pour l'instant. Parce que voyez-vous, il y a un truc marrant qui se produit dans l'écriture d'un roman : l'écrivain (si tant est qu'il mérite ce nom) n'est pas forcément maître de tout. Je m'explique : J'en ai fait l'expérience cet été, et cette semaine encore, il y a des fois où l'inspiration vient, et où bizarrement, les personnages se mettent à exister de manière autonome : on les "voit", physiquement, mentalement, évoluer dans l'univers qu'on a créé. Ils se mettent à parler, à "vivre" en quelque sorte, et à avoir leur propre personnalité, leur sensibilité.

Azuria s'est mise à avoir des visions, mais c'est Siobhan qui les a provoquées... Océane devait "disparaître" pendant un temps, mais finalement non, "elle" a trouvé un autre "modus operandi" et ne disparaît pas du tout ! Philippe devait être méchant, mais je n'arrivais pas à le "rendre" méchant... alors qu'en réalité, il l'est encore plus que ce que j'avais imaginé au début, sauf que je ne l'ai pas encore écrit... Et Simon, le "gentil" qui se fait avoir... ben il est bien plus fourbe que ce que je pensais : il détruit lui-même la machine qu'il a construite ! Quant à Marc, c'est finalement un pauvre type paumé, alors qu'il était "LE" méchant de l'histoire...

Non, la personnalité des personnages de papier, je vous le promet, c'est une réalité ! Pas étonnant alors que dans le cas de séries (notamment de bds, et je pense là en particulier à Yoko Tsuno, bien sûr), les personnages se mettent à avoir une vie entre les albums, et à faire partie de la vie de leur auteur... Je vois ce que ça donne sur un petit roman, alors sur une oeuvre de plus de 30 ans... !

Bref, j'ai encore 15 chapitres à écrire.
Et les corrections.
Et la mise en cohérence.
Et ça, ça va être long à faire. Très long...

Allez, hauts les coeurs ! Plus que 15 chapitres !!!!!

Yaisse, je tiens le bon bout : j'en ai moins à écrire qu'écrits ! (toujours voir le positif en toute chose, sinon, c'est la déprime garantie à vie).