Comme j'écris moins vite que je ne pensais (pas mal d'autres choses en cours, je dois dire), je me suis dit que je pouvais aussi alimenter ce blog en expliquant un peu d'où viennent les textes publiés ici.
Je commence donc non pas par le premier que j'ai écrit (et qui n'est d'ailleurs pas sur ce blog), mais par le premier texte du blog, à savoir "Une petite sonnette d'alarme".
Le libellé pour ce message est "cauchemars", et ce n'est pas une blague. C'est tout simplement la réalité.
Disons que je ne pouvais pas lui mettre un autre libellé que celui-là, dans la mesure où j'ai fait réellement ce cauchemar le 9 novembre 2008, alors que Jean-Luc, mon mari, était en Belgique, en livraisons. Et comme je suis coutumière du fait, j'ai l'habitude de me souvenir de mes cauchemars. Eh oui, bizarrement, je ne me souviens jamais des jolis rêves que je fais... Ou alors, ils se terminent en cauchemars, ce qui fait que j'ai tendance à les classer dans cette catégorie plutôt que dans les "jolis rêves"...
Toujours est-il qu'en l'absence de Jean-Luc, ce cauchemar m'a hantée pendant toute la journée. Et le jour suivant.
Au point que le 11, j'ai été dans l'obligation de l'écrire, sans quoi il n'aurait pas arrêté de m'obséder. Je suis donc passée à l'acte, et j'ai écrit "Une petite sonnette d'alarme", en une après-midi. Je ne me souvenais plus de la fin, c'est donc là que c'est romancé. Pour le reste, tout est encore en images et en couleurs dans ma tête, ainsi que les sentiments, sensations et trouilles qui vont avec... et qui accompagnent finalement chacun des départs de mon mari. J'ai fini de coucher les mots sur le papier, ou plutôt sur l'écran, au moment même où Jean-Luc revenait à la maison, anéantissant ainsi mes peurs... jusqu'à la prochaine fois.
Pour écrire ce texte, il m'a suffit de visualiser une dernière fois mon cauchemar, en décrivant la scène qui se déroulait sous mes yeux au fur et à mesure. C'était facile, puisque le film tournait en boucle depuis deux jours déjà... Je commençais à le connaître par coeur, celui-là !
Comme je suis convaincue qu'il y en aura d'autres, des cauchemars de ce genre, ou des textes issus de "rêves", j'ai créé ce blog dans la foulée. J'y ai mis ce texte, histoire qu'il reste quelque part, qu'il me quitte réellement en allant voir ailleurs si j'y suis. Il a touché quelques lecteurs, j'en suis heureuse.
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