Comme l'indique le titre, le but de ce billet est de vous tenir informés de l'évolution du chantier de la bibliothèque maison.
Aujourd'hui, j'ai pu avancer (un tout petit peu) : j'ai commencé par terminer la classification.
Bon, d'accord, pour l'instant, ce n'est qu'un brouillon, il reste à le mettre au propre pour en voir la cohérence, prévoir les éventuels cotes pour d'autres sujets, etc, mais bon, en gros, on y est.
La prochaine étape, maintenant, ça va être de coter les livres. Oui, parce qu'une classification, ça sert à coter. Du genre :
Si ma cote pour les bds de science-fiction c'est le 500.421, je dois attribuer cette cote à toutes mes bds de science fiction, et y accoler les trois premières lettres du nom de l'auteur histoire de pouvoir les classer dans l'ordre alphanumérique (ce qui donne, par exemple : 500.421 LOU pour une bd de Science fiction écrite par Roger Leloup (au hasard, bien sûr), et 500.421 DUF pour une bd de Science fiction écrite par Jean Dufaux, auquel cas, la bd de Dufaux sera avant la bd de Leloup dans l'étagère.
Ca, c'est pour le principe. Sur le papier, c'est plus ou moins facile, puisque j'ai pris la précaution ô combien intelligente de "pré-classifier" mes livres en en faisant l'inventaire, c'est-à-dire que pour chaque livre, j'ai mis dans la marge de quel type de bouquin il s'agissait et quel en était le sujet. Je peux donc donner à chaque livre ou presque une cote. Le souci, c'est qu'il faut maintenant que je colle cette cote sur chaque livre... Et ça, ça va être bigrement plus long à faire.
D'autre part, je n'ai pas totalement résolu mon problème de scotch, cote et autres.
Identifier l'emplacement, en fait, ça résoudrait pas mal de problèmes. Mais le souci déjà évoqué, c'est que si le nombre de livres augmente, il faut déplacer les étiquettes sur les étagères. Et si elles sont collées, ça risque d'être un peu compliqué. L'autre option, coller directement les étiquettes sur les livres, est exclue pour les bds, qui sont des ouvrages auxquels je tiens, tant pour ce qu'il y a dedans que pour la forme de l'objet lui-même : je tiens à les maintenir dans l'état le plus proche de ce qu'il était au départ que possible...
Reste la solution entre les deux : coter physiquement tous les livres que je peux coter (en gros, tous, sauf les bds, puisque j'ai énormément de livres de poche qui n'ont à mes yeux d'autre valeur que ce qu'ils contiennent, les reliures étant souvent pourries de toute façon), et identifier physiquement l'emplacement des bds, par thème... Je crois que c'est ce que je vais faire...
Alors bon, faut que je mette mon grain de sel :
RépondreSupprimerLa solution que j'avais personnellement envisagée était celle que l'on emploie assez souvent dans les fonds patrimoniaux. À défaut d'employer la méthode fort coûteuse et impensable en termes de temps et d'huile de coude des jaquettes en film neutre "cristal", j'étudie personnellement la solution des signets. Avantage, rien à coller (c'est donc la seule solution envisageable de mon côté puisque même la pupart de mes "poches" font l'objet d'une conservation préventive, et je suis un grand malade). Inconvénient, le signet dépasse vers le haut, donc on ne repère pas forcément très bien visuellement les ouvrages. Personnellement je pense qu'il faut doubler ce système d'une étiquette par étagère avec le préfixe de cote concerné.
Je dis ça, mais ça n'est pas réalisé chez moi bicauze d'une part je sais pas encore si ce domicile est définitif, d'autre-part de toutes façons j'ai pas assez de meubles, donc classer des piles...
Ma propre bibliothèque a du reste d'autres caractéristiques. Probablement un nombre de livres comparable, mais en proportion, peu de poches et pas autant de BD. Donc pour le reste, pas mal de grands et gros livres. Les lieux n'étant pas extensibles, il faut (à part pour les poches et les BD) renoncer à classer thématiquement et ne classer que par format afin de rationnaliser l'espace, donc, toujours à la façon des bibliothèques patrimoniales. Comment on s'y retrouve ? Ben... de mémoire, ou en consultant le (futur) catalogue.
Deuxième partie, environ 300 films dont la plupart sur cassette et une minorité sur DVD. Possèdent tous une cote depuis des années mais peu d'étiquettes sont en place. Rangés actuellement n'importe-comment mais tous inscrits dans une liste informatique.
Troisième partie, environ 700 disques, rangés par ordre alphabétique et tous inventoriés. Sauf que les éditeurs font des beaux coffrets ou de belles pochettes... qui ne rentrent plus dans les étagères au format CD normal, donc il y a une rangée de plus pour les "hors format".
Moralité : il parait que charité bien ordonnée commence par soi-même, mais chez moi, à part l'attitude "conservation préventive", il transparait finalement peu en termes de déformation professionnelle !
J'ai aussi le problème des "hors format" chez moi. J'avoue que le système de signets me plaît assez. Je vais tenter, avec un seul problème, c'est que pour les grands livres (j'en ai aussi...) je vais avoir un problème concernant la hauteur de l'étagère : on risque de ne pas pouvoir lire le signet...
RépondreSupprimerJe vais repenser à tout ça, mais les signets me paraissent une bonne idée.
(Tu ne devineras jamais quelles sont les lettres qu'il me demande aujourd'hui : "hallit". Tu es poursuivi, c'est un signe).
Les signets ne servent effectivement pas vraiment à être repérés visuellement, comme des cotes étiquetées sur le dos par exemple. C'est pour ça qu'il faut repérer aussi les étagères. Après faut choisir ce qui doit rester fixe, les cotes ou les repères des étagères. Chez moi ce sera les deux, à savoir que les étagères se rempliront par ordre d'arrivée des bouquins, comme ça, plus de déplacement à prévoir.
RépondreSupprimerOn peut sinon jouer sur la couleur des signets, ça permet de repérer visuellement de grands sous-ensembles.
Faut prendre un papier de très bonne qualité, même si possible un papier neutre de conservation. Sinon si tu laisses le signet pendant des années à la même page, et si le signet et/ou le livre est d'un papier assez acide, tu te retrouves avec des marques. C'est pas grave sur les poches mais sur des BD, faut éviter... Après, si tes livres sont manipulés au moins une fois tous les 20 ans, c'est pas grave.