Bredelas jour 22 : Berawecka

Le temps de l'Avent est terminé, Noël est même passé ! (oui, je sais, je suis fortiche pour les scoops). Et puis, en plus, le Nouvel An aussi, et nous voici déjà le 2 janvier. Incroyable, non ?

Alors puisque je suis en retard (comme le lapin blanc), autant l'être carrément.

Donc dans l'ordre :

Bonne et heureuse année à vous tous, chers lecteurs, blogueurs ou non, qui suivez ce blog de près ou de loin, de temps en temps ou très assidument. Soyez tous remerciés de votre fidélité !

Pour la nouvelle année, il paraît qu'on peut prendre des résolutions. En espérant qu'elles seront suivies. Les miennes seront toutes simples : redonner à ce blog sa fonction première, à savoir mes écrits. Donc écrire. Eh oui ! C'est simple, non ?

Mais avant, je dois vous dire que nous avons fêté les 90 ans de ma grand-mère le 30 décembre, et qu'à cette occasion, j'ai emporté avec moi une grosse provision de bredelas, ma grand-mère étant née en Alsace et y ayant passé quelques temps. Du coup, les bredelas font partie de son patrimoine culinaire et culturel familial. Et pour mes cousins, qui ne connaissaient pas, ce fut donc l'occasion de goûter, après avoir vu les images pendant un mois.

Bref. J'ai promis à l'un d'eux (qui se reconnaîtra), de mettre sur le blog la recette de celui qu'il préfère et qui n'y était pas encore, faute de temps pour l'écrire et la publier : le berawecka, littéralement pain aux poires (bera), mais en réalité pain à toutes sortes de fruits secs.

Alors attention : c'est long à préparer ! Vous voilà prévenus.

Pour environ 6 petits beraweckas :

35 g de figues sèches

35 g de raisins secs

35 g d'abricots secs

25 g de pommes séchées

25 g de cerneaux de noix

50 g de pruneaux

35 g de poires séchées

25 g de dattes dénoyautées

1 fleur de badiane (anis étoilé) moulue

1 verre d'eau de vie (ça, je n'en mets jamais, faudra que j'essaie un jour)

50 g de sucre semoule.

Faire cuire les pruneaux dans de l'eau pendant 5 minutes, les égoutter en conservant l'eau de cuisson. Couper les fruits en lamelles puis hacher grossièrement les noix. Mettre les fruits et les épices dans un saladier, ajouter l'eau-de-vie et le sucre. Bien mélanger et laisser macérer pendant 24 heures.

Alors là, déjà, ça partait mal : pas de figues, ni de pommes, ni de dattes à la maison. J'ai augmenté les proportions des autres fruits pour arriver au même poids, et j'ai remplacé l'eau-de-vie par de l'eau tout court.

Pâte à pain :

250 g de farine tamisée

1 cuillère à café de levure de boulanger

1 pincée de sel

100 g de margarine

Eau de cuisson des pruneaux

Le lendemain, faire ramollir la margarine à température ambiante, préparer la pâte à pain. Mélanger dans une terrine la levure et la farine, ajouter le sel et la margarine coupée en petits morceaux. Pétrir en ajoutant petit à petit l'eau de cuisson des pruneaux. Laisser lever la pâte à température ambiante pendant deux bonnes heures.

Mélanger ensuite la pâte à pain avec les fruits (c'est le plus compliqué, car la pâte colle, les fruits collent... bref, je fais toujours ces gâteaux en dernier parce que ce sont ceux qui demandent le plus de temps surtout le plus d'espace sur le plan de travail : il y a intérêt pour cette étape-là à ne pas avoir d'autres bredelas en cours de préparation !). Former des petits pains ovales, les poser sur une tôle beurrée. Bien imbiber la pâte avec de l'eau tiède, poser quelques cerneaux de noix sur le dessus et laisser reposer pendant 12 heures. Pour ma part, j'ai zappé l'eau tiède, je n'avais plus de noix et je manquais de temps, alors je n'ai laissé reposer que 4 heures, mais au final, c'était très bien aussi.

Après le temps de repos, cuire à 150° C pendant une heure. Pendant la cuisson, préparer le glaçage en mélangeant ensemble 100 g de sucre glace avec une cuillerée à café d'eau. L'étendre sur les beraweckas au sortir du four. Le glaçage aussi, je l'ai zappé, parce qu'il était très tard et que nous partions le lendemain : il aurait fallu que j'attende encore un certain temps pour que les gâteaux refroidissent avant de les emballer dans du papier alu (dedans, ils se conservent environ deux mois sans problème), et nous partions tôt le lendemain matin en vacances, et je voulais en emporter. J'ai donc fait au plus simple, mais vu le succès, je pense que ça allait quand même ! Ce sera peut-être meilleur avec la recette complète ! Avis aux amateurs...

Bredalas jour 21 : Butter-Teekränzchen

Nouvelle recette aujourd'hui, issue elle aussi du blog d'Aurélie (qui l'a, je crois, trouvée dans un magazine de cuisine allemand... d'où le nom des biscuits en question, dont voici la traduction : couronnes au beurre pour le thé).

Alors bien sûr, je n'avais pas les bons emporte-pièces, j'ai donc modifié la forme, sinon le fond, et ce sera donc des sapins au beurre pour le thé... ou Butter-Teetannenbaum si je ne m'abuse, mais comme je n'ai jamais fait d'Allemand, les puristes et germanophones voudront bien me pardonner cette traduction peut-être fantaisiste.

Donc il fallait :

250 g de farine,

1 œuf,

1 jaune d’œuf,

125 g de beurre,

60 g de sucre,

50 g de sucre en grains,

1 blanc d’œuf.

Alors comme d'habitude, normalement, il y a tout plein d'étapes, et un ordre particulier pour les ingrédients. J'avoue que j'étais particulièrement en retard quand j'ai réalisé ces biscuits, alors j'ai fait à ma manière et, ma foi, ça ne s'est pas trop mal terminé cette fois.

Donc j'ai mis la farine dans une terrine, j'ai ajouté un œuf entier et un jaune, puis le beurre ramolli généreusement au micro-ondes. J'ai tout mélangé, puis ajouté le sucre et, très vite, je me suis retrouvée à finalement tout pétrir à la main, parce qu'il faut bien avouer que c'est quand même ce qui marche le mieux.

Une fois que vous avez une belle boule de pâte, il faut l'étaler, puis la découper avec les emporte-pièces, puis poser les sapins sur la tôle à pâtisserie recouverte d'une feuille de silicone ou de papier cuisson.

Ensuite, battre le blanc d’œuf restant à la fourchette, badigeonner les biscuits et ajouter des grains de sucre. 

Mettre au four préchauffé à 190°C pendant 12 minutes environ.

J'ai eu la chance d'avoir un visiteur au moment où ces biscuits sortaient du four : ils ont donc été testés le jour même. Et approuvés.

Bredalas jour 20 : Tranches à l'orange

Voici une recette que je ne connaissais pas, et que je teste donc pour la première fois cette année. Je l'ai trouvée chez Aurélie, et comme j'aime bien le principe des gâteaux à couper en petits carrés ou rectangles, je me suis dit que celui-là, ce serait bien aussi. Sauf qu'il est plus compliqué que ceux que je fais d'habitude, parce que là, il faut faire un fourrage... et je n'en ai pas l'habitude.

Qu'importe, malgré l'heure tardive, j'ai décidé de m'y mettre, et voici donc cette recette.

Pour la pâte :

350 g de farine

175 g de beurre

100 g de sucre

1 sachet de sucre vanillé

1 œuf,

1 cuillère à café de levure.

Pour la garniture :

150 g d'amandes en poudre

150 g de sucre en poudre

1 orange

Pour le glaçage : 

80 g de sucre glace,

2 cuillère à soupe de jus d'orange

Préparer la pâte :

Mettre la farine tamisée et la levure dans le bol du robot, ajouter le beurre en morceaux (un peu pressée par le temps, j'ai mis le beurre dans le bol du micro-ondes, et j'ai fait fondre à moitié, du coup, l'opération mélange a été plus rapide à exécuter).

Ajouter ensuite le sucre, le sucre vanillé et l’œuf, mélanger jusqu'à ce que la pâte soit homogène.

Diviser la boule en deux, et en étaler une moitié sur une plaque à pâtisserie avec une feuille de cuisson.

Piquer la pâte.

Préparer la garniture :

Mélanger les amandes, le sucre et le zeste de l'orange coupé finement, ajouter petit à petit le jus de l'orange.

Étaler la garniture sur le premier rectangle de pâte. Abaisser la seconde moitié de la pâte, couvrir la préparation avec ce deuxième rectangle, souder les bords des deux rectangles l'un avec l'autre, et piquer la pâte du dessus.

Mettre au four chauffé à 160°C pendant 30 minutes (dixit Aurélie, qui semble préférer ce temps à celui préconisé au départ, qui est de 20 minutes).

Pendant ce temps, préparer le glaçage.

A la sortie du four, glacer le gâteau, puis le découper en rectangles.

Bredalas jour 19 : Vanille Kipferle

Ces biscuits me tentent depuis longtemps. Et je n'avais jamais trouvé de recette qui me "parle"... jusqu'au 1er décembre dernier, sur le blog d'Aurélie (une des mamans de l'école des enfants, qui tient un blog bourré d'idées), que je consulte à chaque nouvelle recette, c'est-à-dire en gros une fois par jour. Et c'est marrant, c'est quasiment devenu un réflexe : quand je cherche une idée, je vais d'abord chez elle...

Bref, là n'est pas le propos aujourd'hui.

Des croissants à la vanille, donc, et aux amandes.

Alors le problème, c'est que je n'avais qu'un reste d'extrait de vanille, et plus de gousses... donc forcément, c'est compliqué. J'ai adapté, ce qui fait que mes croissants sont plus des croissants aux amandes qu'à la vanille, mais j'ai goûté, et ils valent le détour quand même (et d'ailleurs, j'ai doublé les proportions parce que je me suis dit que ceux-là, ils avaient de fortes chances de partir très vite).

Donc pour 56 croissants (+ 1 que j'ai mangé) :

70 g de sucre

240 g de beurre mou

280 g de farine

120 g de poudre d'amande

Extrait de vanille

Préchauffer le four à 170°C.

Mélanger le sucre en poudre, les amandes et la farine, ajouter la vanille et le beurre (que j'ai ramolli 45 secondes au micro-ondes pour faciliter l'opération, je n'avais pas le temps de le couper en morceaux, j'étais un peu trop en retard pour ça).

Tout mélanger jusqu'à obtenir une pâte homogène. Former une boule, la couper en 8, former des boudins. Couper les boudins en tronçons de 2 cm et former des croissants avec la pâte. Déposer les croissants sur la plaque recouverte de papier cuisson ou d'une feuille de silicone, et mettre au four pendant 15 minutes à 170°C.

La recette donnée par Aurélie dit qu'il faut ensuite rouler les croissants dans un mélange de sucres (120 g de sucre glace pour 60 g de sucre semoule et 4 sachets de sucre vanillé), mais vous l'aurez compris, j'ai allègrement zappé cette étape, faute de temps (il fallait à tout prix que j'aille chercher les enfants à l'école...)

Bredalas jour 18 : Rochers à la noix de coco et aux raisins secs

Hier soir, je suis tombée sur une recette que j'avais déjà faite l'an dernier, en cherchant comment utiliser les blancs laissés par la réalisation des Butterbredalas 2e version. Et là, j'ai craqué, parce que je savais que cette recette-là, c'était dans mes cordes, et qu'en plus, ces rochers sont tout simplement à tomber.

Donc pour une certaine quantité de rochers (environ 50 d'après ce que j'ai pu réaliser), il vous faut :
4 blancs d’œuf,
200 g de sucre glace,
200 g de noix de coco râpée,
200 g de raisins secs (dans la recette, ils sont blonds, je n'avais que des noirs, et ça va très bien aussi).

Mélanger dans un grand bol le sucre, la noix de coco et les raisins secs.
Monter les blancs en neige très ferme, puis ajouter le mélange précédent en mêlant bien tous les ingrédients.

Déposer des petits tas sur une tôle à pâtisserie recouverte de papier cuisson ou d'une feuille siliconée, puis mettre au four 10 minutes à 180°C.

Bien attendre que les rochers soient froids avant de les décoller de la feuille de cuisson, sinon, encore trop mous, ils se désagrègent. 

C'est donc vraiment très simple à faire, et une recette idéale pour maman fatiguée qui ne sait plus quoi faire de ses blancs d’œufs. L'avantage aussi, c'est que les proportions sont franchement faciles : en gros, c'est 50 g de chaque ingrédient pour 1 blanc. Elle est pas belle, la vie de pâtissière alsacienne ??? :)

Bredalas jour 17 : Butterbredalas (réussis, cette fois !)

Hier soir, je voulais faire des tranches à l'orange et des croissants aux noisettes, deux recettes repérées chez Aurélie (je vous en reparlerai très bientôt). Mais c'était sans compter ma volonté aiguë de ne pas rester sur un échec. Et en plus, j'ai goûté les Butterbredalas-qui-n'en-étaient-pas et, franchement, ils n'ont pas de goût. Non seulement ils sont blancs au lieu d'avoir une belle couleur dorée, même sans dorage à l’œuf avant cuisson, mais en plus, ils sont fades, insipides, et l'ajout de farine pour permettre de les étaler leur a donné un goût très étrange, à la fois sablonneux et bizarre...

Bref, à éviter, ceux-là.

Donc pour me rattraper, hier soir, j'ai repris la recette que j'avais déjà notée sur le premier billet :

Pour toute une boîte de petits cœurs :

4 jaunes d’œufs,

150 g de sucre,

250 g de farine,

125 g de beurre.

Mélanger le sucre, la farine et le beurre coupé en petits dés (pour aller plus vite, parce qu'il était quand même 21h30, j'ai mis le beurre un peu plus de 20 secondes au micro-ondes : il était ainsi suffisamment mou pour pouvoir être travaillé, sans être liquide pour autant). Ajouter les jaunes d’œufs, bien mélanger.

Normalement, il faut laisser reposer une nuit. J'ai totalement oublié, et j'ai bien fait.

Étaler la pâte, et découper des formes à l'emporte-pièce (pour que ce soit plus simple, cette année, je n'ai fait que des petits cœurs). Les déposer sur une tôle recouverte de papier cuisson ou d'une feuille de silicone, et mettre au four pendant 10 minutes à 180°C.

Je me suis permise de goûter, une fois que les biscuits avaient refroidi, histoire de savoir si vraiment, cette fois, c'était la bonne. Eh bien je peux vous dire que la version 2 est nettement meilleure. Personnellement, je les trouve très bons !

Bredalas jour 16 : Carrés au chocolat

Encore une recette plutôt simple (en apparence, hein, parce que comme d'habitude, y'a des pièges, si, si !), et très bonne. Mais le résultat obtenu est plutôt étrange, donc je vais retenter sous une autre forme. Du coup, ça ne s'appellera plus "carrés au chocolat" mais... "... au chocolat" (bon là, va falloir que je trouve un nom, quand même !).

Donc pour, disons... un certain nombre de ces petits carrés au chocolat, il faut prévoir :

50 g de chocolat noir à pâtisser

2 blancs d’œufs (c'est pour ça que j'ai doublé les proportions pour les spirales)

125 g de sucre en poudre

125 g de poudre d'amandes

1/2 cuillère à café de cannelle en poudre

(1/2 cuillère à café d'eau-de-vie, mais comme d'habitude, je n'en ai pas...)

Râper le chocolat et le réserver (je n'arrive pas à râper du chocolat sans le faire fondre, alors du coup, j'ai pris l'initiative de varier un peu la recette et de mettre le chocolat au micro-ondes. Autant assumer pleinement ses difficultés.).

Monter les blancs en neige, quand ils commencent à prendre, ajouter le sucre en pluie. (Comme d'habitude, je ne sais pas du tout ce que ça veut dire, "quand ils commencent à prendre", alors j'ai mis le sucre un peu au pif, et ma foi, ça a l'air d'aller très bien comme ça).

Réduire la vitesse du batteur, puis incorporer les amandes en poudre, le chocolat râpé, la cannelle (et l'eau-de-vie).

Graisser un moule et le saupoudrer de sucre, y verser la préparation sur une épaisseur d'environ 1 cm, et cuire au four pendant 8 minutes à 150°C.

Laisser refroidir le gâteau, puis découper des carrés d'environ 2 cm sur 2 cm.

Alors petite précision : à la sortie du four, rien n'était cuit chez moi (oui, cette année, tout va de travers, je ne saurais exactement dire pourquoi). Donc j'ai tout remis à cuire un peu plus de 5 minutes, toujours à 150°C. Au final, les bords étaient trop cuits (un peu trop secs à mon goût, donc), et le centre trop pâteux. Je n'ai aucune idée de ce que j'aurais dû obtenir, si ce n'est que la texture semble devoir ressembler à un macaron ou à une meringue, ou à quelque chose entre les deux. Du coup, je me demande si je ne vais pas refaire cette recette en mettant la pâte dans une poche à douille et en faisant directement des sortes de mini-meringues. Je vous redirai ça bientôt.

En tout cas, c'est très bon, mon goûteur de mari a testé et approuvé !

Edit de 2016 : J'ai refait cette recette telle qu'elle est écrite cette année. Même problème de cuisson, et puis j'ai compris : il faut vraiment le laisser refroidir avant de le découper ! Sinon, on peut aussi faire cuire à 160°C pendant une dizaine de minutes.

Bredalas jour 15 : Spirales !

Alors là, attention : Ça, c'est bon, très bon ! Avis aux gourmand(e)s !

Donc voici une recette qui a l'air simple (et qui l'est d'ailleurs), mais qui demande un rien de dextérité, ou de débrouillardise, au choix, quand, comme moi, on a un peu deux mains gauches, si vous voyez ce que je veux dire (quoi que l'image ne soit pas vraiment juste : je suis ambidextre... tendance gauchère d'ailleurs).

Trève de bavardages : la recette, tirée du livre Petits biscuits pour toutes les fêtes (déjà cité plusieurs fois, et qui cette année m'a réservé quelques surprises) :

Pour environ 30 pièces :

65 g de beurre

65 g de sucre

1 jaune d’œuf

125 g de farine

1 cuillerée à soupe de cacao en poudre non sucré

Il faut aussi, normalement, 1 cuillerée à café d'eau de vie et un pointe de couteau de levure, mais la levure n'est pas mentionnée dans la recette, et apparemment, il n'y en a pas besoin, parce que je l'ai oubliée et que ça a très bien fonctionné sans ! Quant à l'eau de vie, je n'en ai pas... si, c'est vrai.

Donc, il faut battre le beurre et le sucre en mousse (oui, le batteur est mon ami ! Cette fois-ci, je ne l'ai pas oublié dans le placard !), puis ajouter le jaune d’œuf, puis la farine. Quand la pâte se détache du bol, la rouler en boule et la couper en deux. Prendre une moitié de pâte et la pétrir avec le cacao en poudre.

Voilà, c'est quasiment terminé.

Sauf que le plus délicat commence là.

Il faut d'abord étaler les deux pâtes séparément, en forme de rectangle (oui, oui, et sachez que je n'ai pas encore trouvé comment faire un rectangle en partant d'une boule, avec un rouleau... rond, bien sûr. C'est pas encore gagné, donc j'ai tâtonné. La preuve en image.)

Puis, il faut superposer les deux pâtes, en mettant la pâte au chocolat sur la pâte nature.

Humidifier la pâte, puis la rouler et l'entourer de film étirable. Placer le rouleau au réfrigérateur pendant une heure au minimum.

Ça va toujours ?

Après une heure, sortir la pâte, la découper en tranches d'environ 4 millimètres d'épaisseur, et les déposer sur une tôle recouverte de papier cuisson.

Faire cuire 8 minutes à 170°C.

Je vous préviens : c'est une vraie tuerie, ces spirales ! (par contre, je ne comprends pas bien... j'ai doublé les doses et n'ai obtenu que 24 biscuits... au lieu des 60 annoncés dans la recette. Soit il y a de l'arnaque dans l'air, soit... Eurêka ! Il fallait sans doute rouler les pâtes dans le sens de la... longueur pour avoir un rouleau de pâte plus long... Faudra que je m'en souvienne l'an prochain, tiens !)

Bredalas jour 14 : Palets de dames

Voici une recette très simple, excellente et inratable (oui, même moi, j'ai réussi à la faire sans me tromper ! On applaudit bien fort quand même, parce que cette année, il semble que cela relève de l'exploit... Hem.)

Donc, pour 24 à 28 biscuits (toujours en fonction de la taille qu'on leur donne, bien sûr, le comptage n'est donc pas une science exacte mais une question de feeling) :
125 g de beurre
125 g de sucre
2 oeufs
150 g de farine
50 g de raisins

Battre ensemble le beurre et le sucre pour obtenir une crème lisse (comme d'habitude, j'ai fait fondre légèrement le beurre pour que mélanger soit moins difficile et moins long).
Ajouter les œufs un par un (personnellement, je mets les deux ensemble et je mélange le tout, ça va aussi bien comme ça), puis la farine en une fois et bien mélanger.
Ajouter les raisins.

Faire des petits tas assez espacés sur les plaques de cuisson, recouvertes comme toujours d'une feuille de silicone ou de papier cuisson (pour ma part, j'ai fait 4 plaques de 12, pour vous donner une idée de la place que ça peut prendre en s'étalant à la cuisson).

Mettre au four pendant 25 minutes, à 180°C. Surveiller la cuisson : les palets sont cuits quand le tour est doré et le centre clair.

La recette est tirée du livre de Ginette Mathiot, La pâtisserie pour tous, dont les références précises se trouvent sur le billet des Hélenettes.

Bredalas jour 13 : Spritzbredele

J'aime beaucoup les Spritzbredele. Ce matin, pourtant, ils m'ont donné du fil à retordre, eux aussi : j'ai réussi l'exploit de casser ma presse à biscuits en les faisant ! C'est pas beau, ça ? J'ai réussi à bricoler la presse pour qu'elle tienne le coup le temps de les finir, mais si une bonne âme ne sait pas quoi m'offrir pour Noël, j'ai une idée toute trouvée ! Quand je vous disais que je suis maudite cette année !

Pour une demi-boîte de petits biscuits (dont je ne connais pas le nom en Français) :

100 g de beurre

50 g de sucre semoule

1 sachet de sucre vanillé

2 œufs entiers

70 g d'amandes en poudre

70 g de Maïzena

100 g de farine

(alors je précise tout de suite que cette recette-là, je l'ai déjà faite, elle est donc testée et approuvée, et que du coup, j'ai d'emblée doublé les proportions, sachant que je ne risquais pas grand-chose sur ce coup-là. Sauf la casse de la presse à biscuits. Comme quoi, on n'est jamais à l'abri de rien. Maudite, vous disais-je hier !)

A l'aide du batteur (et cette fois-ci, je l'ai utilisé, et c'est vrai que c'est quand même bien plus pratique :) !), travailler le beurre en pommade avec le sucre semoule et le sucre vanillé.

Ajouter les œufs un à un (j'avoue que j'étais un peu pressée, j'ai tout mis ensemble et ça marche très bien aussi), mélanger jusqu'à obtenir une pâte lisse.

Ajouter les amandes, la Maïzena et la farine (alors la Maïzena, j'ai vu avec horreur quand j'en suis arrivée là que je n'en avais plus. Et comme je revenais de faire les courses, j'ai décidé que je n'y retournerais pas pour en acheter, et j'ai remplacé par le même poids en farine. Je ne sais pas si ça change quelque chose, mais en tout cas, c'est très bon quand même). Pétrir, puis mettre la pâte dans la presse à biscuits, munie d'une grille en étoile (je n'en avais pas, j'ai donc mis une douille et ça m'a donné de tout petits gâteaux, mais tant pis : ça en fait plus !)

(pour ceux qui ne savent pas ce qu'est une presse à biscuits, comme moi à mon arrivée en Alsace d'ailleurs, c'est l'espèce de truc long à gauche sur la photo, muni d'un poussoir type pistolet à un bout, et d'une grille amovible qu'on peut remplacer par une douille à l'autre. C'est une sorte de super-poche à douille mécanique, en fait). 

Former des bâtonnets, les disposer sur une tôle garnie de papier cuisson (ou d'une feuille de silicone, toujours), et faire cuire à 180°C pendant 10 minutes (en fait, 13 minutes, c'est beaucoup mieux. Testé et approuvé là encore).

Bredalas jour 12 : Butterbredalas devenus autre chose que des butterbredalas (ou comment la pâtisserie peut très vite se transformer en ratage...)

J'ai continué les bredalas avec l'une des recettes les plus classiques (et en théorie l'une des plus simples à réaliser) : les petits biscuits au beurre.

C'était sans compter ma manie cette année de changer de recette au dernier moment. Ceux-ci sont donc une catastrophe (je suis maudite, en ce moment !), parce que la recette de mon livre n'est visiblement pas la meilleure. Mais j'ai décidé d'être vraie sur ce blog (pis d'abord, je dis ce que je veux et j'écris ce que je veux, même mes plantages si j'en ai envie, na !), donc vous aurez droit à ce qu'il ne faut pas faire pour faire des Butterbredalas (ou à ce qu'il faut faire pour les rater, au choix).

J'ai adapté la recette en cours de route, sinon j'allais droit dans le mur et tout aurait pu être jeté (ou bien ça aurait donné... autre chose que ce qui était prévu). Qu'à cela ne tienne : ils sont finalement très bizarres, mais très bons. Par contre, ce ne sont plus des butterbredalas. C'est... autre chose, quoi. Mais un autre chose très bon. Comme quoi...

Donc pour je ne sais plus combien de petits cœurs (un peu plus qu'une boîte complète) :

3 œufs

125 g de sucre semoule

250 g de farine (j'en ai mis un peu plus de 400 g à la fin, vous comprendrez pourquoi en lisant la suite)

125 g de beurre (je n'en ai mis que 100 g, parce que ça me semblait déjà beaucoup, et j'ai eu raison je pense, quand je vois le résultat final)

1 jaune d’œuf et un peu de lait pour dorer

Dans le bol du batteur, mélanger les œufs avec le sucre jusqu'à ce que le mélange devienne blanchâtre (alors là, déjà, ça partait mal, parce que j'ai fait cette recette hier soir vers 21 heures, et à cette heure-là, je ne percute plus très bien au niveau du cerveau : j'ai oublié de sortir le batteur et après j'ai eu la flemme quand je me suis rendu compte que ça me donnerait encore plus de vaisselle. J'ai donc fait au fouet, mais le résultat est moins bon parce que moins homogène et surtout plus long à obtenir).

Ajouter la farine, le beurre ramolli coupé en petits morceaux (pour aller plus vite, j'ai fait fondre une partie du beurre au micro-ondes, et ça allait très bien aussi, mais quand j'ai vu la consistance de la pâte, bien trop liquide avec si peu de farine et autant d’œufs, j'ai diminué la quantité de beurre, puis j'ai rajouté de la farine jusqu'à obtenir une consistance acceptable, c'est-à-dire qui supporte la mise en boule puis l'étalement sur une table et la découpe à l'emporte-pièce, parce que l'objectif, c'était quand même ça à la base).

Continuer de battre pour bien mélanger les ingrédients, et quand la pâte se détache des parois du bol, arrêter le batteur et recouvrir le récipient d'un torchon. (Alors en fait, toute l'erreur vient peut-être du fait que je n'ai pas utilisé de batteur ? C'est ma foi fort probable, mais de toute façon, je n'avais pas le temps de recommencer...). Laisser reposer la pâte deux heures (autant vous dire que cette étape-là, je l'ai allègrement zappée ! Je n'étais d'ailleurs plus à ça près...).

Après ce laps de temps, l'abaisser au rouleau sans ajouter de farine (vous comprenez pourquoi j'ai paniqué quand j'ai vu que ma pâte était quasiment liquide et que jamais je ne pourrais l'étaler ???) sur une épaisseur d'environ 4 mm (le problème, c'est qu'en ajoutant la farine et en zappant le temps de repos, ma pâte était devenue élastique ! J'ai donc dû la ré-étaler régulièrement pendant que je la découpais ! Je ne vous dis pas la galère !).

Découper des formes à l'emporte-pièce ou au couteau et les déposer sur une tôle garnie de papier sulfurisé (ou d'une feuille de silicone, c'est tout aussi pratique). 

Dans le bol, mélanger le jaune d’œuf avec quelques gouttes de lait et badigeonner les gâteaux au pinceau (ça, j'avoue que j'ai complètement oublié de le faire, du coup, mes butterbredalas sont très pâles, mais ça n'a absolument aucune importance).

Cuire à 170°C pendant 10 minutes (alors là aussi, il y a un problème : au bout de 10 minutes, et malgré le fait que j'aie choisi un emporte-pièce tout petit pour que ça aille plus vite, rien n'était cuit ! J'ai prolongé la cuisson de 5 minutes, et ils sont ressortis blancs mais cuits. A mon avis, il aurait fallu un peu plus de temps encore, ou bien que je ne zappe pas le dorage : ils auraient eu meilleure mine !).

Donc voilà l'épisode 3 de mes déboires avec les bredalas ! (sachant, si vous avez suivi, que les Craquelés au chocolat blanc sont une catastrophe, que les Anesbredalas sont durs comme la pierre et que mes meringuettes ont l'aspect que mes Anesbredalas devraient avoir...)

Pour info, voici la recette que j'utilise d'habitude (parce qu'en plus, je ne l'ai même pas perdue, celle-là : je me suis juste trompée de classeur ! C'te honte !!!) :

150 g de sucre,

4 jaunes d’œufs

250 g de farine

125 g de beurre

Couper le beurre en petits dés, mélanger la farine, le sucre et le beurre, ajouter les jaunes d’œufs et laisser reposer une nuit.

Étaler la pâte et la découper avec un emporte-pièce, poser sur une plaque recouverte de papier de cuisson et cuire à 180°C pendant 10 à 12 minutes.

Glacer à l'aide de 2 cuillères de kirsch pour 4 cuillères de sucre glace

(c'est plus simple comme recette, je crois que c'est celle-là que je referai la prochaine fois ! Vu que je l'ai déjà testée, il y a des chances que le résultat final soit plus conforme à ce que j'attends des Butterbredalas...)

Bredalas Jour 11 : Craquants au chocolat blanc

Dans la recette d'hier, les truffes pour le marché de Noël des enfants, il fallait des jaunes d’œufs. Et j'avais doublé les proportions, j'avais donc quatre blancs à utiliser.

Je me suis replongée dans mon livre "Petits biscuits", déjà mentionné plusieurs fois, et j'y ai trouvé une recette qui m'a eu l'air bien sympathique et que je n'avais jamais essayée auparavant.

Il fallait deux blancs d'oeufs, j'ai donc doublé les proportions.

200 g de chocolat blanc (je n'en avais que 180 g, ces messieurs les industriels ayant trouvé bon de faire des tablettes de chocolat à cuire noir de 200 g et des tablettes de chocolat à cuire blanc de 180 g. Merci Messieurs les industriels du chocolat : vous nous simplifiez vraiment la vie, là !) (c'était mon coup de gueule du jour.)

200 g de sucre glace (je n'en avais pas non plus, mais j'ai une technique imparable pour en faire : je mets simplement du sucre semoule dans le mixeur. Je fais tourner quelques secondes, et j'ai du beau sucre glace tout frais !)

4 blancs d'oeufs

1 pincée de sel

50 g de noix de coco râpée (ça, ce n'est pas du tout obligatoire, mais c'est encore meilleur avec !)

Monter les blancs en neige avec une pincée de sel. Quand les blancs commencent à avoir de la tenue (ça veut dire quoi, exactement, ça ? J'ai considéré qu'ils devaient être presque fermes !), ajouter le sucre glace puis le chocolat blanc fondu (au micro-ondes, ça va plus vite qu'au bain-marie) et la noix de coco (si vous en mettez).

Bien battre, puis déposer de petits tas sur la feuille de cuisson en les espaçant suffisamment (ça aussi, c'est complètement au jugé, parce que je ne sais pas du tout de combien ils s'étalent, ces biscuits !).

J'ai tout mis dans la poche à douille, je pensais que ce serait plus simple. Ben non, parce que la pâte est assez liquide, et du coup, ça coule. Je pense que sur ce coup-là, les petites cuillères, c'est beaucoup plus simple.

Faire cuire à 170°C pendant 10 minutes.

Alors bilan de l'histoire :

J'avais doublé les proportions, donc j'avais quatre plaques. Et seulement trois grilles. J'ai donc fait une fournée après les autres.

Comme j'avais fait cuire un gâteau avant, le four était encore chaud quand j'y ai mis les craquants au chocolat blanc. Je les ai trouvés un peu trop cuits et surtout trop bruns à la sortie du four (pas cramés quand même !). Mais la plus grosse déception, c'est que sur l'illustration du livre, les biscuits sont gonflés, craquelés et blancs. Ici, ils sont ressortis tout plats (même s'ils étaient gonflés pendant la cuisson), bruns et craquelés (ça, c'est vrai que c'est réussi !). Du coup, je me suis dit que la cuisson était trop longue ou la température trop forte. J'ai donc laissé le four refroidir, et j'y ai mis ma dernière fournée. Bilan : 10 minutes à 160°C, plus un temps de séchage avant de faire cuire (le temps que le four refroidisse), ça donne des biscuits collants en dessous, un peu gonflés mais pas craquelés... Finalement, la cuisson indiquée semble être la bonne ! Et sans temps de séchage... Comme quoi, la cuisine, c'est aussi une question d'expérimentation ! 

Bredalas jour 8 : Gâteaux aux noix

Je repars aujourd'hui dans les bredalas, avec une recette que j'ai réalisée pour la première fois aujourd'hui, et que je tiens de l'une de mes collègues. J'ai goûté l'an dernier : c'est vraiment très bon !

Donc pour ces petits gâteaux aux noix (environ 95 pièces avec ces proportions):
250 g de beurre
250 g de sucre
125 g de noix hâchées
2 oeufs
500 g de farine
zeste d'un citron ou 1 paquet de sucre vanillé.

Battre le beurre ramolli en mousse et y ajouter le sucre, puis le reste des ingrédients.
Former des boules de la taille d'une noix, les poser sur une tôle recouverte d'une feuille de silicone ou de papier cuisson, et déposer sur chaque boule une demi-noix.
Mettre à cuire à four chaud (th. 7-8, 220° environ) pendant 10 minutes.

Comme tous les autres, ces biscuits sont à conserver dans une boîte en fer (si vous résistez à la tentation, bien sûr... )

Bredalas jour 6 : Tranches aux noix

Cette recette-là me vient d'une dame rencontrée à mon arrivée en Alsace, il y a plus de 13 ans maintenant. Elle m'avait accueillie chez elle, à Riedisheim (à côté de Mulhouse), et non seulement elle m'avait partagé ses recettes, mais j'étais rentrée chez moi avec plusieurs boîtes de petits biscuits. C'est d'elle que je tiens mon goût pour les Bredalas.

Pour 40 à 50 pièces :
2 oeufs
150 g de sucre semoule
125 g de noix grossièrement hachées
175 g de farine
5 g de levure chimique.

Battre les oeufs avec le sucre pour obtenir un mélange jaune pâle bien mousseux et onctueux. Ajouter les noix grossièrement hachées, puis la farine et la levure.
Le mélange doit présenter un aspect assez liquide (et c'est là que je suis maudite : aujourd'hui, il était nettement moins liquide que d'habitude. Je vais bannir le batteur pour le mélange oeufs/sucre, c'est peut-être ça qui ne va pas).
Beurrer une plaque (en fait, j'ai juste prix une feuille de papier cuisson), verser le mélange sur une hauteur d'environ 1 cm et enfourner à four chauffé à 210°C (th. 7) pendant 15 minutes.

Dès la sortie du four, découper directement dans le moule des tranches d'environ 1 cm de large et 10 cm de long (je fais moins long (3-4 cm), sinon ça casse...), à l'aide d'une spatule, les poser sur une grille et les laisser refroidir.